L’association des vignerons, le Cellier des demoiselles, situé Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, dans les Corbières, a commencé à exporter ses produits au Maroc, après la reprise de ses exportations aux États-Unis à la suite de la suspension de la taxe Trump.
Au Maroc, « ce sont principalement des hôtels qui s’intéressent à nos produits », confie Anaël Payrou, le directeur du Cellier des demoiselles à L’Indépendant. L’exportation du vin aux États-Unis était bloquée en raison de l’imposition, depuis le 18 octobre 2019, d’une taxe douanière de 25 % sur l’importation des vins français. Une mesure levée le 6 mars 2021, permettant à l’association de reprendre les exportations vers ce pays.
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« Les vins rouges et blancs sont de nouveau vendus aux États-Unis. Là-bas, c’est un peu spécifique. Les Américains sont curieux des vieux cépages français, comme le Carignan. Ils cherchent quelque chose d’authentique, c’est une question de rareté », détaille le directeur, soulignant que les consommateurs des autres marchés cherchent plus de « facilité ». En revanche, les Pays-Bas, l’Angleterre, la Suède et la Norvège « achètent surtout les cépages les plus connus comme le Merlot ou le Chardonnay », ajoute-t-il.
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Anaël Payrou a aussi découvert le marché mexicain, en plein essor. « Nos clients mexicains prennent surtout du vin rouge et un peu de Chardonnay blanc. On l’a aussi vu à Saint-Pierre-et-Miquelon », a précisé le directeur, indiquant qu’un « excellent rapport qualité prix » pourrait permettre de maintenir ces différents marchés.