En soutien aux nombreuses associations amazighes qui réclament la reconnaissance du nouvel an amazigh comme jour férié national, ces députés ont adressé une question écrite au gouvernement lui demandant de faire du 13 janvier de chaque année, comme jour férié, chômé et payé.
Cette demande doit se démarquer de tout instrument politique et idéologique, ont estimé les parlementaires, car elle s’inscrit dans le cadre de la protection de l’héritage culturel amazigh et la valorisation des traditions qui sont profondément enracinées dans l’histoire, rapporte Al Ahdath Al Maghribia.
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Pour la députée Khadija Arouhal, cette revendication est légitime puisque la constitution reconnait l’amazighité comme une composante de l’identité nationale, précisant que cette reconnaissance a été suivie par l’adoption de la loi organique fixant les étapes de la mise en œuvre du caractère officiel de l’amazighité et les moyens de l’intégrer dans le domaine de l’enseignement et dans la vie publique.
Le nouvel an amazigh ou Yennayer est devenu une fête populaire pleine de dimensions symboliques que les associations célèbrent au Maroc et à l’étranger. Il est donc devenu impératif qu’il soit décrété comme jour férié, comme il est d’usage dans les calendriers grégorien et hégirien, explique le journal.