Zineb El Rhazoui
Invitée sur LCI pour évoquer l’intégration des immigrés en France, la journaliste a déclaré : "Les étrangers obtiennent très facilement la citoyenneté pleine, ils ont les mêmes droits que ceux qui ont la citoyenneté française depuis des siècles".
Et, elle a ajouté : "Le racisme est interdit par la loi, ce n’est pas une opinion comme dans d’autres démocraties occidentales". Pour clôturer ce chapitre, elle a fait observer : "Ce qu’il faut rappeler, c’est que parfois il n’y a pas tellement une volonté d’intégration de la part de ceux qui viennent".
Pour la journaliste, même si la France offre des avantages économiques certains, "il y a d’autres qui souhaitent continuer à vivre à l’afghane, à la pakistanaise ou à la marocaine". Face à ce constat, El Rhazoui affirme qu’on peut reprocher à ces personnes "de ne pas véritablement faire un effort pour s’intégrer" car, dira-t-elle, "l’effort d’intégration ne doit pas toujours être à sens unique".
Sur un autre volet de l’immigration, surtout concernant les enfants, Zineb El Rhazoui jette un pavé dans la mare, notamment, au sujet de ces enfants issus de la troisième ou de la quatrième génération d’immigrés et qui portent toujours des prénoms étrangers. A l’en croire, si le prénom est "bien sûr un marqueur d’assimilation", il convient de souligner qu’il n’est pas le seul".
Puis, la journaliste a alors cité son propre exemple, pour faire comprendre que si elle a "choisi de donner un prénom français" à sa fille, c’est justement pour "faciliter" son intégration. Le plus important reste "l’éducation qui sera donnée à cet enfant, c’est le storytelling identitaire qui lui sera donné qui est important", a fait observer Zineb El Rhazoui, pour conclure.