Maroc : un gisement au fort potentiel gazier
Predator Oil & Gas se prépare à lancer le forage du puits Mou-5 dans la licence de Guercif. Cette exploration permettra de s’assurer de la présence de gaz naturel dans le...
Une nouvelle découverte de gaz au Maroc ?
La société pétrolière et gazière Predator Oil & Gas, détentrice de la licence d’exploration de pétrole et de gaz onshore dans le nord-est du Maroc, publie les résultats préliminaires des travaux de forage du puits MOU-5 à Tendrara, démarrés le 3 mars dernier.
Entamé le 3 mars dernier et achevé en en seulement 10 jours, le forage du puits MOU-5, mené sur le permis de Guercif, a permis de confirmer la présence de la formation de la carbonatée du Domérien. Cette formation est un potentiel réservoir d’hydrocarbures, pouvant contenir du gaz ou du pétrole. Il a été également détecté un indice d’hélium de 1 557 ppm à 16 mètres au-dessus de la formation de la carbonatée du Domérien. Autre révélation : la découverte d’une couche de sable de 30 m de bonne qualité « jamais observée auparavant dans le bassin de Guercif. » Cette couche s’étend sous le réservoir carbonaté.
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« Les résultats du programme de forage MOU-5 ont révélé une nouvelle tendance géologique jurassique jamais explorée auparavant dans le bassin de Guercif. La présence d’un indice d’hélium renforce notre volonté d’évaluer davantage le potentiel en hélium de la structure MOU-5 », se félicite Paul Griffiths, CEO de la compagnie britannique d’exploration gazière, Predator Oil. Il ajoutera : « La confirmation de notre concept géologique initial et des modèles d’inversion sismique, basés sur des données sismiques 2D limitées, nous permet désormais d’acquérir des données supplémentaires ciblées pour clarifier le potentiel en amont de la formation ».
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Le puits MOU-5 a été suspendu en vue d’une réentrée future. Quid de la prochaine étape ? Predator Oil & Gas envisage d’affiner, dans les mois à venir, son interprétation des données et d’explorer des partenariats afin d’engager une acquisition sismique en trois dimensions. « La prochaine étape consiste à analyser les données du puits, puis à rechercher un partenaire pour financer le projet Jurassic », poursuit Griffiths.
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