Stellantis délaisse (un peu plus) l’Espagne pour le Maroc

En plus de renforcer la production de véhicules, Stellantis a créé une plateforme industrielle (la Smart Car), ainsi que d’autres produits comme les robots AGV (Automated Guided Vehicle) et les moteurs pour accroître la compétitivité de l’usine de Kénitra. Le constructeur européen a lancé en fin de semaine dernière la production de moteurs dans cette usine marocaine. « Après de longues journées de travail, des sacrifices et de nombreux défis surmontés, nous avons franchi une nouvelle étape unique au Maroc : la production de moteurs ! », s’est félicité sur ses réseaux sociaux Youssef Dbich, le responsable de l’atelier moteur de Kénitra.

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« Fierté marocaine. Félicitations à toute l’équipe du projet Engine et à l’équipe de Stellantis Kénitra en particulier », a ajouté le responsable dans son message qu’il a accompagné d’une photo de lui avec le directeur de l’usine, Mounir Kharbouche, à côté d’un moteur produit sur le site. Pour le moment, on ne sait pas le nombre de moteurs qui seront produits par an dans cette usine marocaine, l’une des premières du groupe à fabriquer ce composant essentiel pour les véhicules, après seulement six ans d’existence. L’usine de Kenitra a démarré ses activités en juin 2019 avec la production de véhicules, et aujourd’hui, elle assemble des minicars électriques pour trois marques (Citroën Ami, Fiat Topolino et Opel Rocks-e) et produit un millier d’AGV par an, fait savoir Faro de Vigo.

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Stellantis a investi 300 millions d’euros pour doubler la capacité de production de l’usine de Kenitra à 400 000 voitures. A cela s’ajoutent 50 000 petits véhicules électriques. De même, l’usine compte un nouvel atelier de peinture capable de traiter 30 carrosseries par heure et un atelier AGV d’une capacité de production de 60 robots par heure. L’usine produit actuellement la version à moteur thermique de la Peugeot 208 et devrait également produire un SUV de Fiat, ainsi que la Citroën C4, produite jusque-là dans l’usine de Madrid.