Au Maroc, la profession des cafés et restaurants se mobilise pour faire réviser les règles de fermeture. Une initiative lancée à Kénitra pourrait bien changer la donne pour la vie nocturne des villes touristiques.
Noureddine El Harrak a décidé de passer à l’action. Le dirigeant de la Fédération nationale des propriétaires de cafés et restaurants du Maroc multiplie les courriers officiels auprès des instances locales de Kénitra. Autorités provinciales, conseil communal et sûreté provinciale : tous ont reçu la même demande du responsable professionnel.
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L’objectif affiché reste clair. El Harrak réclame l’organisation d’une réunion conjointe pour examiner la question des horaires nocturnes appliqués aux cafés. Cette approche coordonnée témoigne de la volonté du secteur de faire bouger les lignes par la voie institutionnelle.
Les griefs exprimés par le président fédéral portent sur les difficultés concrètes rencontrées par les exploitants. L’application de la réglementation communale fixant les heures de fermeture nocturne des commerces génère selon lui des dysfonctionnements qui méritent d’être corrigés.
Sa position se veut équilibrée. El Harrak appelle à « trouver une solution qui respecte la tranquillité et le confort des habitants, qui tienne compte des intérêts des professionnelles et professionnels, et qui prenne en considération le fait que la ville de Kénitra est une ville industrielle et touristique balnéaire, ce qui exige la mise à disposition des besoins et des infrastructures nécessaires ».
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