Cette décision ne constitue pas une réforme de la réglementation, mais une clarification de textes existants, notamment l’arrêté du 29 septembre 2010 et l’article 28 de l’arrêté ministériel n° 2711.10. L’application de cette disposition était restée jusqu’alors limitée ou sujette à interprétation.
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La mesure a pour objectif de répondre aux difficultés pratiques et juridiques rencontrées par de nombreux automobilistes marocains lors de leurs déplacements à l’étranger. En Europe principalement, la non-conformité des plaques nationales rédigées en caractères arabes a conduit à des sanctions financières, parfois de plusieurs centaines d’euros, pour des motifs de lisibilité ou d’absence du sigle pays « MA ».
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Selon le ministère, cette clarification vise donc à mettre fin à ces désagréments, tout en assurant la conformité du Maroc avec les conventions internationales, dont celle de Vienne de 1968 sur la circulation routière. L’administration précise que le régime national d’immatriculation demeure pleinement en vigueur