Ryanair veut imposer les cartes d’embarquement numériques au Maroc

À compter du 3 novembre 2025, tous les passagers de Ryanair n’auront plus à imprimer de carte d’embarquement sur papier. La low-cost irlandaise impose les cartes d’embarquement digitales. « Ce passage aux cartes d’embarquement 100 % dématérialisées à partir de novembre 2025 nous permettra d’offrir une expérience de voyage optimisée, et simplifiée via l’application myRyanair notamment durant notre programme hivernal, une période moins chargée. Cette transition sera particulièrement utile en cas de perturbations, car elle permettra aux passagers de recevoir des mises à jour en temps réel directement depuis notre centre de contrôle des opérations, d’accéder à des alternatives de vols, ainsi qu’à des solutions de transfert ou d’hébergement si nécessaire », avait détaillé Dara Brady, Chief Marketing Officer de Ryanair.

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La low cost irlandaise offre la possibilité aux voyageurs se trouvant dans l’impossibilité d’accéder à leur carte numérique, notamment faute de téléphone portable ou de batterie, de se présenter directement au comptoir de la compagnie à l’aéroport afin d’y recevoir une carte d’embarquement. « Vous pouvez demander à un proche de télécharger la carte pour vous, ou bien vous présenter à l’un de nos comptoirs où un agent vous la remettra », a précisé un porte-parole. Dans ce cas, des frais seraient-ils imposés aux passagers ? Interrogée par The Telegraph, la compagnie n’a pas pu apporter de clarifications. Jusque-là, les passagers arrivant sans carte d’embarquement doivent payer une pénalité de 20 livres sterling, tandis que ceux qui n’auraient pas procédé à l’enregistrement en ligne se voient infliger une pénalité de 55 livres.

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Pendant ce temps, les cartes imprimées restent obligatoires à Casablanca, Marrakech et Fès, Agadir et Tanger. Les passagers quittant le territoire marocain doivent présenter une carte d’embarquement imprimée, car les formats numériques sont systématiquement refusés. « Les cartes numériques servent de plaques tournantes dynamiques, reliées aux systèmes opérationnels des compagnies, ce qui permet de fluidifier les flux de passagers et de limiter les fraudes », explique Gonzalo Vazquez, directeur général d’Airlines AI Studio chez Globant, déconseillant toutefois de se contenter d’une simple capture d’écran. « Les codes statiques peuvent ne pas être reconnus par les lecteurs automatisés », prévient-il.