Regroupement familial : des MRE vivent un calvaire dans l’Essonne
Dans l’Essonne, les Marocains et d’autres étrangers en France, candidats au regroupement familial, vivent un calvaire depuis deux voire trois ans. Une situation insupportable...
Mauvaise nouvelle pour les Marocains de Belgique
La Belgique durcit les conditions pour le regroupement familial. Une mesure qui touchera les nombreux Marocains qui résident dans ce pays.
La Belgique limite le regroupement familial. De nouvelles règles strictes sont entrées en vigueur lundi. Désormais, toute personne souhaitant faire venir des membres de sa famille en Belgique devra justifier d’un revenu égal à 110 % du revenu minimum garanti moyen, majoré de 10 % par membre supplémentaire, rapporte Belga. « Toute personne souhaitant faire venir sa famille doit prouver qu’elle est en mesure de subvenir à ses besoins. Cela ne peut plus se faire aux dépens de notre société », a indiqué la ministre de l’Asile et de la Migration, Anneleen Van Bossuyt (N-VA) dans un communiqué.
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Il est également prévu de renforcer considérablement les conditions de regroupement familial pour les personnes bénéficiant d’un statut de protection temporaire, telles que celles bénéficiant de la protection subsidiaire ou les personnes déplacées temporairement. Plus de constitution familiale pour ces catégories. Pour prétendre au regroupement familial, il faudra désormais enclencher la procédure après un délai de carence de deux ans et s’assurer de remplir des conditions matérielles supplémentaires, notamment des revenus suffisants, un logement et une assurance maladie.
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« En raison des règles beaucoup trop laxistes en matière de regroupement familial, la Belgique est devenue un pôle d’attraction pour les migrants et les demandeurs d’asile. Ces mesures mettent fin à cet attrait », a déclaré la ministre. L’année dernière, près de 60 000 personnes ont obtenu un premier titre de séjour grâce au regroupement familial contre environ 59 000 en 2023. Cet afflux exerce une pression énorme sur nos infrastructures sociales, rendant nécessaire un durcissement des règles, estime Van Bossuyt.
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