Le Maroc devient la base arrière de l’industrie chinoise
La Chine investit massivement dans les usines marocaines, notamment l’automobile, et ce, pour plusieurs raisons.
TGV et autoroutes au Maroc : des Chinois à la manoeuvre
Une entreprise chinoise spécialisée dans l’acier a remporté deux marchés publics de grand envergure au Maroc, notamment celui de la ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) reliant Kénitra à Marrakech.
L’entreprise CSCEC Steel Structure fait sa première entrée sur le marché nord africain. Elle a remporté trois appels d’offres dont deux au Maroc, fait savoir la China International Contractors Association (CHINCA) ou Fédération des entrepreneurs internationaux chinois en français, sur son site, précisant que « ses activités à l’étranger couvrent désormais 47 pays et régions, ce qui reflète pleinement sa force globale et l’influence de sa marque dans le domaine des structures en acier à l’échelle internationale ».
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L’entreprise chinoise a obtenu un contrat pour la construction de ponts aériens dans la deuxième section des autoroutes du Maroc. « La quantité totale de la structure en acier du projet est de 15 600 tonnes », précise CHINCA, ajoutant que ce projet constitue un investissement de la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM). Il « constitue une infrastructure essentielle dans le cadre de l’accueil de la Coupe du monde 2030. […] une fois achevé, il contribuera à renforcer la capacité de circulation sur les autoroutes locales et donnera un nouvel élan au développement économique régional », assure le réseau d’entreprises chinoises.
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CSCEC Steel Structure a également décroché un contrat portant sur la réalisation de structures en acier dans le projet du train à grande vitesse reliant les villes de Kénitra et Marrakech, pour une quantité totale de 12 600 tonnes. « La ligne à grande vitesse de Kénitra à Marrakech s’étend sur 430 kilomètres, avec une vitesse de conception atteignant 320 km/h. Il s’agit d’un segment important du corridor reliant le nord et le sud du Maroc. Une fois achevée, elle deviendra la ligne de train à grande vitesse la plus rapide du continent africain », détaille la Fédération des entrepreneurs internationaux chinois.
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En Égypte, l’entreprise chinoise a remporté un contrat pour la construction de la structure en acier de l’usine de téléviseurs Hisense, pour un volume total de 3 000 tonnes. « Une fois terminée, elle aidera la société Hisense à améliorer sa répartition industrielle mondiale, contribuera à renforcer l’emploi local et à élever le niveau de la technologie industrielle », assure la fédération.
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