Des MRE bloqués dans le sud de la France
Alors qu’ils traversaient la France pour rejoindre le port d’Algésiras, 42 Marocains ont vu leur trajet interrompu à Fréjus. Une panne d’autocar a nécessité une intervention de...
Des MRE bloqués au Maroc, les compagnies aériennes refusent de les embarquer
Des centaines d’étudiants et de travailleurs marocains résidant en Espagne se retrouvent actuellement dans l’impossibilité de regagner le territoire espagnol depuis le Maroc, bien que leur situation administrative soit en règle.
En cause, un conflit d’interprétation des règles d’entrée : les compagnies aériennes exigent une « autorisation de retour » que la loi espagnole ne requiert pas pour les passages aux frontières terrestres et maritimes.
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La législation espagnole autorise un étranger dont le titre de séjour a expiré à revenir dans le pays s’il présente un récépissé prouvant qu’une demande de renouvellement est en cours. Cependant, les compagnies aériennes opérant depuis les aéroports marocains appliquent une politique plus stricte. Elles refusent l’embarquement sans cette « autorisation de retour » spécifique, un document qui n’est délivré qu’en Espagne et pour une durée de 90 jours, que la plupart des voyageurs n’ont pas sollicité avant leur départ.
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Cette situation a des conséquences directes pour de nombreux Marocains, à l’approche de la rentrée universitaire et professionnelle. « Je suis venu pour deux semaines de vacances. On m’a refusé l’embarquement à cause d’un papier dont je n’avais jamais entendu parler », témoigne un étudiant à Barcelone, cité par Le Matin, qui craint désormais de perdre son semestre. Une salariée à Valence redoute des « répercussions professionnelles », estimant que son « avenir est en suspens ».
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Face à cet imbroglio administratif, les associations de Marocains d’Espagne appellent les gouvernements marocain et espagnol à une « coordination urgente ». Elles suggèrent deux pistes : soit permettre aux consulats d’Espagne au Maroc de délivrer ce document, soit aligner les exigences des compagnies aériennes sur la loi en acceptant le simple récépissé de renouvellement comme preuve suffisante.
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