Maroc : reprise du procès d’Israéliens

11 octobre 2020 - 15h20 - Maroc - Ecrit par : I.L

Des mis en cause dans l’affaire de « falsification de documents » pour l’acquisition de la nationalité marocaine par des Israéliens ont comparu à nouveau devant la justice. Il s’agit d’Ihsan et Amina B, respectivement propriétaires d’une agence de voyage et d’une boutique de cosmétiques.

Au cours de son audition, Ishan a rejeté toute implication dans cette affaire, rapporte Alyaoum24. À l’en croire, elle apportait un appui juridique à des amis à cause de son travail et de sa relation avec Mimoun B, chef du réseau.

Elle a également démenti toutes ses déclarations précédentes sur sa relation avec celui-ci, remettant en cause les charges retenues contre elle à savoir "corruption dans le but de commettre un crime, de participation à la falsification de documents et de registres officiels, et de faux et usage de faux ".

Tout comme Ihsan, Amina B a récusé les griefs portés contre elle au sujet de la falsification de documents administratifs. Selon elle, les documents présentés par les éléments de la police judiciaire sont faux à l’exception de ceux qu’elle détenait. Elle assure avoir remis tous ces documents à une avocate du barreau dont l’identité s’est révélée fausse.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Israël - Nationalité marocaine

Aller plus loin

Le Maroc n’a pas extradé de criminels israéliens

L’affaire d’extradition des deux Israéliens Golan Avitan et Moshé Beit Adah (Chico), est bel et bien une "fake news". Une source sécuritaire marocaine a démenti l’information.

Maroc : le PJD englué dans une affaire de falsification de faux documents

Suite à de nombreuses plaintes, un conseiller communal à Souk Larbaâ, également président de la section locale du PJD, est actuellement en garde à vue. Il est poursuivi pour...

Ces articles devraient vous intéresser :

Un MRE expulsé après 24 ans en France

Un ressortissant marocain de 46 ans, résidant en France depuis 24 ans, a été expulsé en février dernier, suscitant l’émoi et soulevant des questions quant à l’application de la loi Darmanin sur l’immigration.

Maroc : Une vague de racisme contre les mariages mixtes ?

Des activistes marocains se sont insurgés ces derniers jours sur les réseaux sociaux contre le fait que de plus en plus de femmes marocaines se marient avec des personnes originaires des pays d’Afrique subsaharienne. Les défenseurs des droits humains...

Un enfant né d’un viol ouvre une brèche dans le droit marocain

Saisie par une jeune maman qui cherche à obtenir une indemnisation pour son fils issu d’un viol, la cour de cassation marocaine a rendu une décision qui va faire date.

Des Marocains célèbrent la fin des accords de pêche avec l’Europe

Sur Facebook, de nombreux internautes marocains et des spécialistes des relations maroco-européennes affichent leur satisfaction après la décision de la Cour de justice annulant les accords de pêche entre l’Union européenne (UE) et le Maroc.

Maroc : WhatsApp banni pour la Gendarmerie royale

Suite à la décision de justice annulant un procès-verbal dressé via WhatsApp, la Gendarmerie royale a invité les commandements régionaux, casernes, centres et patrouilles au respect strict des textes en vigueur et à éviter d’envoyer tout document via...

Roi Mohammed VI : appel à gracier les détenus politiques pour la Fête du Trône

Le bureau exécutif du Centre Adala pour les droits humains demande « une grâce royale générale en faveur des détenus politiques au Maroc » à l’occasion de la Fête du Trône, prévue le 30 juillet.

Un entrepreneur fait condamner la ville de Tanger

Le tribunal administratif de la ville de Tanger a donné raison à une société chargée de travaux routiers, qui a poursuivi le Conseil préfectoral de Tanger-Assilah présidé par le dirigeant du Parti authenticité et modernité, Mohamed El Hamidi en...

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...