Covid-19 au Maroc : les stations balnéaires entre crainte et désespoir
La montée en flèche des cas de contamination ayant conduit à la fermeture de huit villes du Maroc, vient tuer les espoirs des stations balnéaires du Nord. Elles comptaient...
Les espoirs s’envolent chez les acteurs de l’industrie touristique marocaine
Les professionnels de l’industrie touristique marocaine semblent avoir perdu tout espoir pour une reprise de leur secteur en cette fin d’année, période considérée pourtant propice pour générer un très bon chiffre d’affaires.
Le cocktail de la grisaille dans le secteur est impressionnant : restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces fermés à 20H00, instauration d’un couvre-feu nocturne de 21H00 à 6H00 à l’échelle nationale, sauf cas exceptionnels, interdiction des fêtes et des rassemblements publics ou privés, ainsi que la fermeture totale des restaurants à Casablanca, Marrakech, Agadir et Tanger pour une durée de trois semaines. L’espoir d’une relance pour le peu d’opérateurs touristiques dans ces villes très prisées des touristes nationaux et étrangers, est plombé. « Les professionnels du tourisme ont déchanté », se désole Faouzi Zemrani, vice-président général de la Confédération nationale du tourisme (CNT).
Seule la destination de Dakhla est promise à un bel avenir touristique et mériterait d’être préservée de tous les excès et particulièrement le tourisme de masse, fait observer le vice-président du CNT qui compte sur les calendriers de vaccination et la forte envie de voyager des touristes, sevrés depuis mars dernier, pour un début de retour du sourire.
Ainsi, "le Maroc doit s’y préparer dès maintenant et fixer la date du 2 avril 2021, comme échéance d’ouverture probable de notre ciel aux compagnies aériennes", indique-t-il, exhortant les siens à s’y mettre : "Les dernières bonnes nouvelles concernant la reconnaissance par les États-Unis d’Amérique de notre souveraineté sur nos provinces du Sud et l’ouverture de plusieurs consulats, en feront, dans un très proche avenir, une destination de choix pour un tourisme respectueux de l’environnement et par là durable".
Il compte sur le contrat-programme pour la relance du secteur touristique couvrant la période 2020-2022, qui comprend une série de mesures d’accompagnement, afin de lui donner une impulsion forte et d’insuffler une nouvelle dynamique.
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