Période de vaches maigres pour les hôteliers marocains
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Avec les nombreuses annulations d’hébergement, de restauration, comme de l’événementiel, le secteur hôtelier marocain est l’un des plus impactés par la crise sanitaire. Ses acteurs appellent les pouvoirs publics à la rescousse.
Tout le secteur de l’hôtellerie-événementiel est au ralenti, depuis l’apparition du Covid-19, constate l’Observateur, mentionnant que, Hyatt Regency, qui accueille généralement les grands événements économiques, culturels…, vit des heures difficiles. Hébergement, restauration et événementiel, tous connaissent une baisse drastique d’activités. Selon la directrice commerciale et marketing de l’hôtel, Sophie Leroy, cette dernière activité occupe près de 50% de son chiffre d’affaires.
La situation n’est pas différente au groupe Barceló dont l’activité, au Maroc comme à l’international, touche le fond, à en croire un de ses responsables. Les établissements du groupe sont tous fermés. Le groupe Risma, exerçant dans 12 villes du Royaume, s’est retrouvé à un chiffre d’affaires de 327 millions de dirhams, au 30 juin 2020, soit une baisse de 53% par rapport au 30 juin 2019, selon ses indicateurs financiers au titre du premier semestre, publiés récemment.
Le taux d’occupation des hôtels du groupe a chuté de moitié au cours de la même période (de 67% à 37%) et le résultat net part du groupe (RNPG) de Risma accuse une perte de 69 millions de dirhams, contre un RNPG positif de 65 millions de dirhams l’année précédente, souligne la même source.
Au bord du désespoir, Sophie Leroy exhorte les autorités publiques à lancer la reprise de l’activité événementielle. Même appel du représentant de la marque Barceló pour qui, la seule issue reste l’ouverture des frontières. Et le président de la fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH), Lahcen Zelmat, de marteler que l’ouverture et l’allègement des mesures de circulation inter-villes, restent les seules perspectives pour redonner vie au secteur.
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