Cette sentence prononcée par le tribunal de première instance de Marrakech a fait réagir, une fois de plus, la société civile. Interrogé par le site local kech24, le militant des droits de l’homme Omar Arbib a affirmé que la personne poursuivie avait vu son procès reporté à plusieurs reprises avant la décision définitive rendue par le tribunal.
Selon le militant, deux autres personnes sont actuellement poursuivies pour les mêmes faits. Elles ont été arrêtées en début de semaine par la police pour avoir mangé publiquement lors du jeûne du ramadan.
Au Maroc, selon l’article 222 du Code pénal, celui qui est « connu pour son appartenance à la religion musulmane, et qui krompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le temps du ramadan, sans motif admis par cette religion, est puni de l’emprisonnement de un à six mois ». Cette peine est assortie d’une amende pouvant atteindre 120 dirhams (12 euros).