L’arrestation du jeune homme a eu lieu à la plage, fait savoir Akhbarona. Il rompait publiquement son jeûne et fumait le deuxième jour du mois de ramadan. En attendant son déferrement devant le procureur du roi, il a été placé en garde à vue.
Le jeune homme paiera cher pour son inconduite. L’article 222 du Code pénal marocain punit la rupture publique du jeûne pendant le mois de ramadan d’une peine pouvant aller jusqu’à six mois ferme : « Celui qui, notoirement connu pour son appartenance à la religion musulmane, rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le temps du Ramadan, sans motif admis par cette religion, est puni de l’emprisonnement d’un à six mois et d’une amende de 12 à 120 dirhams ».