Le Maroc semble conditionner la mise en oeuvre de son accord de normalisation avec Israël à la position du nouveau président des États-Unis, Joe Biden sur la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara.
Le Maroc attend de connaître la position de Joe Biden sur la question de sa souveraineté sur le Sahara occidental, avant de procéder à la mise en œuvre de l’accord de normalisation avec Israël, rapporte The Arabic Post. Le royaume veut s’assurer de l’ouverture du consulat américain dans la ville de Dakhla avant que les vols directs entre Tel Aviv et Casablanca ne commencent à être opérés et que d’autres éléments de l’accord prennent corps, confient des sources anonymes.
Le Maroc, les États-Unis et Israël avaient signé une déclaration conjointe, le 22 décembre 2020. Il avait été convenu que chaque partie aura pleinement honoré ses engagements avant fin janvier, et qu’elle aura identifié des actions nouvelles. Sauf qu’à ce jour, Israël n’a pas encore ouvert de bureaux de liaison au Maroc, aucun vol direct entre les deux parties n’a repris et le consulat des États-Unis n’a pas encore été inauguré.