Achraf Hakimi possède depuis 2019 en Espagne la société Sashi Ha Investment SL, qui gère son image. La société a pour objet social « la gestion, la représentation, l’exploitation, l’administration et la défense des droits à l’image » du footballeur « en dehors de la relation de travail qu’il pourrait avoir avec toute entité sportive en tant que footballeur professionnel ». Le chiffre d’affaires de cette société va-t-il chuter après cette affaire de viol ? En tout cas, il ne serait pas surprenant que la société perde ses contrats publicitaires après cette accusation de viol.
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En plus de cette société, le joueur possède également en Espagne une propriété qu’il a acquise il y a seulement quelques mois. Par le biais de son entreprise, il a conclu l’achat, devant le notaire le 22 septembre dernier, d’un immeuble à deux étages situé dans le centre de la ville de Getafe (Madrid). Il s’agit d’une ancienne construction qui comprend deux locaux commerciaux avec toilettes au rez-de-chaussée et un appartement spacieux de cent soixante-sept mètres carrés avec quatre chambres, un salon, une salle à manger, une cuisine, une salle de bain et une terrasse à l’étage.
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Né à Madrid de parents marocains qui s’y sont installés depuis des années, le jeune joueur de 24 ans vient d’une famille très modeste. « Ma mère était femme de ménage et mon père était vendeur ambulant. Ils ont fait ce sacrifice pour me permettre de jouer au football. Mes frères aussi ont dû sacrifier beaucoup de choses. Nous étions très pauvres. Maintenant, je me bats pour eux », déclarait-il au journal sportif Marca. Cette résidence, située dans le quartier où il a grandi et commencé à jouer au foot, est sans doute destinée à sa famille. Hakimi, sa femme Hiba Abouk et leurs deux enfants résidant actuellement à Paris.