Nouvelle agression de la Guardia civil sur un Marocain à Melilla

4 août 2010 - 10h43 - Espagne - Ecrit par : L.A

Quelques semaines seulement après l’affaire des cinq belgo-marocains violentés par la police espagnole, celle-ci est à nouveau pointée du doigt. Cette fois-ci la Guardia civil s’en serait prise à Mostapha Bellahcen, un étudiant marocain de 30 ans.

Selon la victime, la Guardia civil de Melilla l’aurait violemment battu dans la journée de lundi au poste frontalier de Bni Nsar. En cause, un kilo de sardines que le jeune homme transportait dans ses bagages et qui n’était pas conforme aux conditions d’hygiènes requises par l’Espagne. Mostapha Bellahcen, a, suite aux coups subis, été transféré vers l’hôpital de Melilla pour être soigné.

Le Maroc a vivement réagi à ces nouvelles violences en convoquant l’ambassadeur d’Espagne en poste à Rabat, Luis Planas Puchades, au ministère des Affaires étrangères. Taib Fassi Fihri a signifié au diplomate espagnol l’indignation du Royaume quant au sort réservé à ses ressortissants.

Suite à cette convocation, Madrid a contesté mardi dans un communiqué les accusations du Maroc. Dans ce communiqué, le ministère des Affaires étrangères espagnol indique que "selon l’information disponible, ce qui s’est passé ne concorde pas avec la description des faits" par le Maroc.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Espagne - Droits et Justice - Taïb Fassi Fihri - Melilla

Ces articles devraient vous intéresser :

L’appel des chrétiens marocains

La communauté chrétienne au Maroc a réitéré, à l’occasion de la célébration de la fête de Noël, sa demande d’abrogation de l’article 220 du Code pénal et de la dépénalisation du prosélytisme.

Au Maroc, le mariage des mineures persiste malgré la loi

Le mariage des mineures prend des proportions alarmantes au Maroc. En 2021, 19 000 cas ont été enregistrés, contre 12 000 l’année précédente.

Un enfant né d’un viol ouvre une brèche dans le droit marocain

Saisie par une jeune maman qui cherche à obtenir une indemnisation pour son fils issu d’un viol, la cour de cassation marocaine a rendu une décision qui va faire date.

Blanchiment d’argent : la justice marocaine frappe fort

Le Maroc a réalisé des avancées significatives dans sa lutte contre le blanchiment d’argent. C’est ce qui ressort du septième rapport annuel de la présidence du ministère public, publié le 6 mars 2024. Ce document officiel montre une évolution positive...

Corruption : des élus locaux pris la main dans le sac

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, tente d’en finir avec la corruption et la dilapidation de deniers publics. Dans son viseur, une trentaine de présidents de commune et de grand élus dont il a transféré les dossiers devant l’agent judiciaire...

Les cafés et restaurants menacés de poursuites judiciaires

Face au refus de nombreux propriétaires de cafés et restaurants de payer les droits d’auteur pour l’exploitation d’œuvres littéraires et artistiques, l’association professionnelle entend saisir la justice.

Des Marocains célèbrent la fin des accords de pêche avec l’Europe

Sur Facebook, de nombreux internautes marocains et des spécialistes des relations maroco-européennes affichent leur satisfaction après la décision de la Cour de justice annulant les accords de pêche entre l’Union européenne (UE) et le Maroc.

La chanson « Enty » de Sâad Lamjarred devant la justice

Le compositeur Mohamed Rifai a assigné DJ Van en justice à cause de la chanson « Enty » interprétée par Saad Lamjarred en 2014.

Un MRE expulsé après 24 ans en France

Un ressortissant marocain de 46 ans, résidant en France depuis 24 ans, a été expulsé en février dernier, suscitant l’émoi et soulevant des questions quant à l’application de la loi Darmanin sur l’immigration.

Maroc : mères célibataires, condamnées avant même d’accoucher

Au Maroc, les mères célibataires continuent d’être victimes de préjugés et de discriminations. Pour preuve, la loi marocaine n’autorise pas ces femmes à demander des tests ADN pour établir la paternité de leur enfant.