L’Algérie aurait réceptionné des chasseurs russes SU-35 avancés, initialement destinés à l’Égypte, renforçant ses forces aériennes dans un contexte marqué par une course effrénée aux armements avec le Maroc et l’annonce persistante d’un conflit armé entre les deux pays.
Ces avions de combat ont été aperçus dans l’espace aérien algérien, plus précisément à l’est du pays, au-dessus de la base aérienne d’Oum El Bouaghi, informent des sources spécialisées, soulignant que cette acquisition vient renforcer la puissance aérienne des forces armées algériennes.
Ces SU-35 avancés étaient initialement destinés à l’Égypte, font savoir les mêmes sources, rappelant que ce pays avait commandé 27 unités de ces avions de combat à la Russie. Mais en 2022, sous la pression des États-Unis, elle a fini par annuler cet achat, ce qui a conduit à l’entreposage des avions à l’usine de Komsomolsk-sur-Amour pendant plusieurs mois. En 2023, l’armée de l’air russe a acquis deux de ces chasseurs, réduisant leur nombre à 25, relaie La Razon.
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Selon certaines sources, ces Su-35 devraient être réparties entre l’Algérie et l’Iran. L’Algérie vient de recevoir un lot de ces unités. Le nombre exact n’a pas été précisé. Quant à l’Iran, il reste en attente de réceptionner son lot. Avec cette acquisition, l’Algérie renforce les capacités de son armée de l’air, le Su-35 étant considéré comme l’un des chasseurs les plus modernes au monde.
Au plan géopolitique, le transfert de ces chasseurs pose un défi stratégique à l’Europe et à l’OTAN. Dans un contexte où la Russie cherche à renforcer son influence en Afrique du Nord et au Moyen-Orient pour concurrencer les États-Unis et Israël, le déploiement des Su-35 avancés en Algérie et en Iran pourrait modifier l’équilibre des forces en Méditerranée et au Sahel.