Alors que le Parlement européen (PE) « a enterré » le projet de résolution sur la situation des journalistes au Maroc, notamment Omar Radi, en raison d’un vice de procédure, il a voté jeudi une résolution demandant à l’Algérie de libérer le journaliste « Ihsane El Kadi ». De quoi agacer Alger.
L’Algérie s’insurge contre la résolution du Parlement européen lui demandant de libérer le journaliste « Ihsane El Kadi ». En 25 ans, l’institution se voit-elle aujourd’hui contrainte d’attaquer l’Algérie pour rassurer les réseaux internes du Makhzen au PE ?, questionne l’agence de presse algérienne, APS. « Dire que l’Algérie n’est pas un pays de libertés, qu’il s’agit de la presse ou d’autres domaines, n’est autre que des allégations », avait déclaré le président algérien Abdelmadjid Tebboune, le 3 mai dernier. Aussi, avait-il assuré que les informations faisant état de journalistes algériens en prison pour leurs opinions étaient « de fausses informations ».
À lire : Un haut responsable algérien accuse le Maroc d’avoir « agressé » son pays
Selon les explications du chef de l’État algérien, « le journaliste actuellement en prison, a été condamné par la justice pour avoir reçu des financements de parties étrangères, un acte qu’aucun pays n’acceptera ». Donc, un délit de droit commun. Ce qui fâche encore Alger, c’est aussi le fait que le Parlement européen lui ait demandé de revoir « le Code pénal ».