Ma cliente « n’aurait été que dans un état critique si ce n’était pour la grâce divine, après avoir été attaquée par plus de cinq chiens il y a quelques mois », a déclaré à Al Yaoum 24 Daif Fattah, l’avocat de la victime. Reprochant à la municipalité de Casablanca de n’avoir pas assumé sa responsabilité, celle-ci a décidé de l’ester en justice. Selon son avocat, elle « souffre toujours de complications psychologiques suite à l’incident grave auquel elle a été exposée ».
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Réagissant aux éventuelles poursuites judiciaires, Ahmed Miftah, membre de la commune de Casablanca et vice-président du district de Aïn Chock, semble donner tort à la victime. Il a appelé « Casa Environnement » à assumer sa responsabilité et à capturer les chiens errants. Une mission rémunérée que la ville a confiée à cette entreprise.
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La prolifération des chiens errants est un « problème majeur » qui existe depuis le mandat précédent et « persiste », a fait savoir l’élu, soulignant que le phénomène prend de l’ampleur la nuit. Pour appuyer ses propos, il parle d’une jeune femme ayant été attaquée par des chiens errants dans la région de Sidi Maarouf. Face à ce tableau sombre, il appelle à l’envoi d’une commission spécialisée pour surveiller les chiens errants.