Aidée du Syndicat de l’Union Marocaine du Travail, la FDT a pu collecter les procurations des marins employés sur les navires de la Comarit-Comanav, afin de forcer l’employeur et les autorités marocaines à prendre en compte les droits de ces marins.
Plusieurs solutions proposées par l’Etat à Comarit-Comanav, endettée à hauteur de 20 millions d’euros, ont été refusées par l’armateur. L’Etat marocain était prêt à renflouer les caisses de la compagnie maritime à l’approche de l’opération transit 2012 des Marocains résidant à l’étranger.
Le ministère du Commerce et de l’Industrie avait proposé à la Comarit-Comanav, propriété d’Ali Abdelmoula, député PJD de Sidi Kacem, trois scénarios. Le premier était l’entrée de banques privées et d’institutions publiques dans le capital de la compagnie maritime.
Ensuite l’Etat a proposé au transporteur maritime de fusionner la Comarit, la Comanav et IMTC, compagnie maritime propriété de Mohammed Karia.
Face aux refus de l’armateur, une troisième proposition avait été proposée, celle d’une vente aux enchères des paquebots "Biladi", "Marrakech" et "Bni Nsar", à condition que l’acheteur prenne en charge les employés de Comarit-Comanav.