Les corps d’Imane Mallah, 24 ans, de Wafae El-Arar, 26 ans, et de Kouthar Naqqad, 23 ans, trois Américaines originaires du Maroc, ont été découverts dans la chambre 1011, au Royal Kahal Resort de Coconut Drive à San Pedro, Ambergris Caye, vendredi 21 février. Selon les autorités locales, les investigations sur ces décès sont en cours. L’hypothèse d’une overdose est pour le moment privilégiée. Les images des caméras de surveillance montrent les jeunes femmes entrant dans leurs chambres jeudi soir. Plus tard, lorsqu’une employée de ménage a tenté d’accéder aux chambres, elles ont été retrouvées « inertes ». Les secouristes ont signalé que « la présence de mousse sur leurs bouches » pourrait indiquer une surdose de drogue.
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Mais, les amis des jeunes femmes contestent les résultats préliminaires des autorités béliziennes. Ils affirment qu’elles n’étaient pas accros aux « fêtes », ni à l’alcool » ni de la consommation de drogue. L’hypothèse avancée par la police selon laquelle Imane aurait pris de la drogue est « totalement éloignée de la réalité », a déclaré une amie de l’une des victimes. La page Facebook « Les Forces marocaines… Pour une meilleure communauté aux États-Unis », qui regroupe des dizaines de milliers de membres, a également remis en question l’enquête menée par les autorités de sécurité du Belize. Elle a appelé à une « autopsie supplémentaire des corps ».
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Des rapports indiquent que les jeunes femmes seraient mortes d’une « intoxication au monoxyde de carbone ». Selon des médias locaux, une « éventuelle fuite de gaz » serait à l’origine de ces trois décès. Aucune source officielle n’a pour l’instant confirmé cette information.
Un membre du conseil municipal de Revere et propriétaire du logement où résidait Imane, a affirmé que la police du Belize refuse de coopérer avec eux, ne leur fournissant pas de réponses claires et rejetant « la faute sur les jeunes femmes en raison de la présence de chewing-gum, de dispositifs de vapotage et d’autres objets ». « Nous ne savons pas si elles ont consommé des boissons, et tout reste incertain », a-t-il souligné.