Décès de trois MRE au Belize : ce qui pourrait être à l’origine du drame

Les familles des trois Américaines d’origine marocaine retrouvées dans un hôtel au Belize ont demandé aux autorités du Belize et des États-Unis de mener une enquête approfondie sur les décès.

Dans une déclaration commune au magazine People, les familles d’Imane Mallah, 24 ans, Wafae El-Arar, 26 ans, et Kouthar Naqqad, 23 ans, ont appelé les autorités du Belize et des États-Unis à mener une enquête approfondie sur les décès. Selon elles, leur mort est mystérieuse et « suspecte ». « Les circonstances entourant cette tragédie restent floues et suspectes, et nous cherchons des réponses pour comprendre ce qui s’est passé », ont-elles indiqué dans leur message. Et d’ajouter : « Nous demandons des prières continues, de la patience et de l’intimité alors que nous traversons cette profonde tristesse ».

Imane, Wafae et Kouthar ont été retrouvées mortes dans la chambre 1011, au Royal Kahal Resort de Coconut Drive à San Pedro, Ambergris Caye, vendredi 21 février dernier. Selon les premiers résultats de l’analyse pathologique, elles auraient pu être mortes depuis 20 heures avant la découverte de leurs corps. La cause de leur décès fait l’objet de nombreuses interrogations. Selon la police locale, ces décès sont liés à une overdose. Les autorités du Belize ont déterminé que les femmes étaient toutes mortes d’un « œdème pulmonaire aigu » – une accumulation de liquide dans les poumons –, sans toutefois déterminer la cause. Les secouristes ont signalé que « la présence de mousse sur leurs bouches » pourrait indiquer une surdose de drogue.

Quelques jours après la découverte macabre, les corps des trois Marocaines ont été transportés aux États-Unis, où une deuxième autopsie est actuellement menée par le Bureau du médecin légiste en chef de leur État d’origine, le Massachusetts. Cette autopsie ne sera réalisée avant au moins un mois. En attendant, une source proche de la famille de l’une des filles a déclaré au DailyMail.com qu’un rapport préliminaire indiquait que l’accumulation mortelle de liquide dans leurs poumons était causée par un empoisonnement au monoxyde de carbone. Les enquêteurs ont découvert d’autres incidents non mortels d’intoxication au monoxyde de carbone au Royal Kahal et ont pris contact avec au moins une autre victime américaine, a ajouté la même source.

Naqqad était une étudiante qui travaillait comme assistante sociale dans un foyer pour jeunes en difficulté. Son souhait, c’était de devenir policière. Elle était « compatissante, attentionnée et profondément dévouée à ceux qu’elle aimait ». El Arar, technicienne de recherche au Massachusetts General Hospital, se consacrait, elle, aux droits reproductifs. Elle était un être « plein de vie, de rêves et d’une foi inébranlable ». Quant à Mallah, elle est décrite comme un « modèle de gentillesse » avec un « sourire contagieux, un esprit pétillant et un cœur résolument optimiste ».

« L’enthousiasme d’Imane pour la vie n’avait d’égal que sa compassion pour les autres, faisant d’elle une amie chère et un élément irremplaçable de la communauté », ont affirmé les familles.