À Bruxelles, les jeunes musulmans se définissent d’abord par rapport à leur religion
Les jeunes musulmans bruxellois se définissent d’abord par rapport à leur religion. C’est ce que révèle une étude menée conjointement par l’ULB et la VUB.
A Bruxelles, un groupe de députés issus de la majorité a proposé que les cours de religion et de morale non confessionnelle deviennent optionnels dans l’enseignement officiel tandis que le cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté passeront d’une à deux heures par semaine.
Dans leur proposition, ils ont recommandé au gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en concertation avec les acteurs de l’enseignement, d’améliorer les conditions d’organisation de l’éducation à la philosophie et citoyenneté dans le libre confessionnel et de soutenir l’extension d’un cours de philosophie et de citoyenneté obligatoire de deux heures hebdomadaires dans ce réseau, rapporte Saphirnews.
Toutefois, ont-ils précisé, les écoles seront tenues de continuer à les proposer aux élèves qui souhaitent les suivre « dans des conditions qui rendent confortable pour les élèves l’exercice de leur droit constitutionnel à une éducation morale ou religieuse ».
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Cette résolution vise uniquement à « favoriser le vivre ensemble, le développement d’une pensée autonome et critique et permettre à chaque élève de se développer en tant que personne et citoyen », ont-ils ajouté, précisant que la proposition sera discutée dans quinze jours en commission Éducation, puis soumise au vote en séance plénière au Parlement.
Pour leurs parts, les démocrates indépendants (DéFI), parti de l’opposition, estiment que le fait religieux, l’histoire des religions et le dialogue interconvictionnel ne doivent pas disparaître de l’école, car « la connaissance des différentes religions et grands courants de pensée, de leurs origines, pratiques, rites, ainsi qu’un dialogue et des échanges encadrés pédagogiquement entre élèves, constituent un socle indispensable à la connaissance de l’autre mais aussi un préalable indispensable à la cohésion sociale ».
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