
Violences policières et racisme : les clarifications de Camélia Jordana
La chanteuse Camélia Jordana a clarifié, lundi 6 juillet, ses propos sur les violences policières et le racisme tenus il y a deux mois sur le plateau d’On n’est pas couché.
Environ 200 personnes se sont rassemblées dimanche de 16h00 à 17h30 au Mont des Arts à Bruxelles pour dénoncer les violences policières sur les jeunes. L’initiative émane du collectif des « madrés de Saint-Gilles », qui s’est servi de l’opportunité de la fête des mères pour appeler la police à mettre un terme aux violences dont elle accable les jeunes.
Des fleurs blanches qui parsemaient la foule, des mères en t-shirts blancs, de grandes banderoles blanches sur lesquelles on peut lire « Mères en colère » et « Stop aux violences policières sur nos enfants ». La manifestation a surtout mis l’accent sur la facilité avec laquelle les policiers fautifs sont blanchis et renvoyés dans la rue pour continuer à violenter les jeunes, rapporte bx1.be.
Dans les nombreux discours prononcés, les intervenants ont affirmé que le système judiciaire favorisait l’impunité et que cela devait changer. Les manifestants ont évoqué Adil et Ibrahima, deux jeunes décédés lors d’interventions policières. D’autres noms de jeunes violentés et qui porteront à jamais les séquelles ont été cités. À l’énumération des noms des victimes de violences policières, des ballons blancs ont été lâchés dans le ciel.
La foule a scandé le slogan « Police partout, justice nulle part ». « Nous avons créé notre collectif en 2018 pour réagir aux violences policières contre nos jeunes », a expliqué Latifa Elmcabeni, membre du collectif des madrés. En ce qui concerne les jeunes qui lancent des projectiles contre la police, elle estime que « certains policiers font naître de la haine dans nos quartiers, cela ne peut aller que vice versa. C’est pour cela qu’il faut faire tout un travail de sensibilisation avec la police, les jeunes et les habitants pour établir un dialogue ».
Plusieurs associations comme « La Monnaie occupée », de même que des membres du collectif des parents boucliers, formé via Facebook pour la Boum 2 du 1ᵉʳ mai étaient présentes au rassemblement. « Nous devons manifester notre colère contre la répression des jeunes », estime l’une des associations. « Il faut laisser les jeunes s’amuser en plein air. Comme cela, ils se rassembleront un peu partout dans tous les parcs et ils arrêteront de créer des grands événements concentrés ».
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