Ce sondage démontre par la même occasion le côté conservateur des marocains questionnés, dont 77% estiment qu’il faut interdire la vente d’alcool, 57% sont pour l’annulation des festivals et 68% pensent qu’il faut adopter une nouvelle politique culturelle conforme aux préceptes de l’Islam.
Les chantiers prioritaires du prochain exécutif, sont la lutte contre la corruption (62%), la santé (59%) et la réforme de l’éducation nationale (51%).
Pour 71% des marocains sondés, le salaire minimum devrait être porté à 3000 dirhams, 59% demandent une baisse des impôts sur les sociétés afin d’inciter à la création d’emplois, et 46% recommandent la création d’un fond d’indemnisation du chômage. L’avortement obtient 49% de pour alors que 32% s’y opposent catégoriquement.
Plus de deux tiers des sondés, soit 68%, soutiennent l’organisation d’un sommet avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika, afin d’étudier une éventuelle réouverture des frontières maroco-algériennes.
Le sondage d’opinion mené entre le 2 et le 5 décembre auprès d’un échantillon de 1000 personnes âgées de 18 ans et plus, reflète la confiance exceptionnelle placée en Abdelilah Benkirane, secrétaire général du PJD et chef du gouvernement marocain.