L’annonce de la suppression de 1300 postes de CDI a été faite lors d’un comité social et économique de lancement des négociations sur le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), jeudi 25 juin, rapporte l’AFP. À cela s’ajoutera le non-renouvellement de la grande majorité des 1400 contrats d’intérimaires. Ce n’est pas la première vague de suppressions d’emplois chez Daher. L’équipementier aéronautique a déjà supprimé 400 postes aux États-Unis, au Mexique et au Maroc.
Pour Didier Kayat, directeur général de Daher, s’il est vrai que le PSE concerne la suppression d’un "effectif global de 1300 équivalents temps plein (ETP) potentiels", "le minimal de ce PSE" est de "500 à 600 postes". De ce fait, le groupe compte sauver un maximum des "700 à 800" postes restants, fait-il savoir. Et ce, grâce aux mesures de soutien de l’État, notamment via son plan de soutien au secteur aéronautique.
Fondé en 1863 et contrôlé par la famille Daher (87,5% du capital et 12,5% pour Bpifrance), le groupe emploie 10 000 salariés dans le monde, dont près de 8000 en France. Mais la crise sanitaire qui a conduit à l’arrêt du transport aérien a durement touché l’équipementier. Son activité dépend des différentes branches d’Airbus, précise la même source.