Les infirmiers marocains en appellent au roi Mohammed VI
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Alors qu’il n’offre pas de meilleures conditions de travail aux infirmières provenant principalement de France, mais aussi de Belgique, du Maroc, du Cameroun, de Tunisie, du Liban ou du Bénin, le Québec cherche à en recruter davantage à l’étranger. Des voix s’élèvent contre la politique du gouvernement qui ne sait comment garder les professionnelles de soins.
Afin de pallier la pénurie d’infirmières, le gouvernement de François Legault s’active pour le recrutement de milliers de professionnelles. Aux yeux des acteurs du secteur de la santé, ça n’est pas la meilleure solution, car une chose est de recruter des infirmières à l’étranger, c’en est une autre de les garder en leur offrant de meilleures conditions de travail. « On ne peut pas aller chercher des infirmières à l’international et les emmener ici dans les conditions actuelles », estime Julie Bouchard, présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) auprès du Devoir. Selon elle, les enjeux de charge de travail, de temps supplémentaire obligatoire et de ratios de patients « n’ont aucun bon sens ».
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La responsable appelle le gouvernement à améliorer les conditions de travail des infirmières. « On améliore les conditions de travail, on va stabiliser les équipes de soins, on va instaurer une loi sur les ratios, on va faire une planification de la main-d’œuvre et par la suite on va savoir exactement combien il manque d’infirmières et combien on peut aller chercher à l’étranger et leur permettre d’être bien au Québec », propose-t-elle, tout en faisant un plaidoyer en ce sens. « Si on améliore leurs conditions de travail de manière importante avec de meilleurs salaires, là on va créer un effet de balancier et c’est là que le gouvernement va pouvoir dire qu’il est devenu un employeur de choix », plaide Julie Bouchard.
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Selon les données du tableau de bord du ministère de la Santé, le Québec était, à la date du 17 décembre 2022, en manque de 3871 infirmières techniciennes et cliniciennes. La ville recherche en outre 1708 infirmières auxiliaires pour un total de 5500 postes à pourvoir.
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