Plus de 100 000 emplois menacés dans le secteur culturel au Maroc
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Un jeune marocain de 22 ans qui avait abandonné ses études depuis le primaire, a dû reprendre les cours en Espagne pour avoir plus d’opportunités sur le marché du travail.
À l’âge de 13 ans, le jeune marocain avait commencé à faire des petits boulots dans l’électricité, le jardinage, la mécanique, la maçonnerie et l’installation de panneaux solaires. Arrivé en Espagne, il a été confronté à la dure réalité du marché de l’emploi qui n’est pas accessible sans diplôme, contrairement à son Maroc natal où le diplôme n’est pas une exigence pour y accéder. En Espagne, « sans formation, vous n’êtes personne et sans diplôme, vous n’avez aucune chance lors d’un entretien d’embauche, même si vous avez beaucoup d’expérience professionnelle », se plaint-il.
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Malgré lui, le jeune homme a décidé de reprendre ses études et s’est inscrit à l’école pour adultes de Salt dans la province de Gérone en Catalogne. Il a appris à lire et à écrire à l’âge de 18 ans et se réjouit d’avoir fini de lire son premier livre, « Père riche, Père pauvre ». Désormais, il en garde toujours un dans son sac à dos, assure-t-il. Le Marocain dit s’être également inscrit pour obtenir son permis de conduire afin d’avoir plus de chances d’intégrer le marché du travail, reconnaissant que le fait d’avoir abandonné ses études lui a causé beaucoup de préjudices. « Sans études, la vie est plus dure », confesse-t-il.
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Grâce au programme « Primeres oportunitats » de la Croix-Rouge de Gérone, le jeune marocain commencera ce mois une formation professionnelle en maçonnerie, tout en poursuivant ses cours à l’école pour adultes de Salt. Selon la chargée du programme, Andrea Rodríguez, le cours offre « de bonnes chances d’insertion professionnelle pour les jeunes de moins de 30 ans ». Avec cette opportunité, le jeune homme espère trouver un emploi et économiser pour payer sa formation de mécanicien, son métier de rêve.
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