Selon les premiers éléments de l’enquête, l’ex-conjoint, Abdelhak, n’a pas accepté la rupture avec Fdila, la victime, qu’il accusait de l’avoir arnaqué. Le 22 juin, l’homme de 54 ans a été mis en examen à Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour assassinat. Accusé d’avoir tué son ex-femme âgée de 56 ans et blessé sa cousine de 21 ans, il a été placé en détention au centre pénitentiaire de Fleury-Mérogis (Essonne), rapporte Le Parisien.
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Alertés par des riverains aux premières heures du 20 juin, les policiers se rendent place Tavarnel à Gagny (Seine-Saint-Denis), découvrant deux femmes grièvement blessées et inconscientes sur le sol. Il s’agissait de Fdila et sa cousine Majda. Les deux victimes sont transportées en urgence à l’hôpital Henri Mondor de Créteil (Val-de-Marne) et à l’hôpital Lariboisière (XVIIIe). Le lendemain à l’aube, Fdila succombe à ses blessures. L’autopsie révèle qu’elle est décédée des suites d’un traumatisme crânien dû à un coup porté avec un objet contondant.
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Majda, elle, souffre d’une fracture du crâne de l’os pariétale gauche. Elle bénéficie d’une incapacité totale de travail (ITT) provisoire de 30 jours. En raison de son état grave, elle n’a pas encore être entendue par les enquêteurs du service départemental de police judiciaire de Seine-Saint-Denis. Mais que s’est-il réellement passé ? D’après les images des caméras de surveillance et des témoins, les deux victimes refusent de serrer la main de l’accusé à l’entrée de la gare. Visiblement agacé, Abdelhak saisit une hache dans un chariot à commission et porte un coup à Fdila à la tête.
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La victime réussit à prendre la fuite pendant que sa cousine tentait de retenir l’accusé. Le quinquagénaire assène un coup de hache sur le visage de la jeune femme et se lance aux trousses de Fdila. Il la rattrape et continue à lui donner des coups sur la tête avec la hache. L’accusé prend la fuite après avoir entendu les premières sirènes de police. Mais il sera interpelé sur le quai du RER. Dans son sac, les agents trouvent une hache portant des traces rougeâtres.
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Les proches de la victime ont confié à la police que Fdila et Abdelhak ont rompu après une courte relation de quelques semaines. Mais une accusation d’arnaque vient compliquer les choses. « Il lui aurait remis une grosse somme qui devait être changée au Maroc. Et il la soupçonnait de l’avoir doublé », détaille une source proche du dossier. Abdelhak menaçait et harcelait Fdila qui, craignant pour sa sécurité, « avait déposé une main courante au commissariat de Gagny le 11 juin 2025 ». Lors de sa garde à vue, le mis en cause est passé aux aveux, accusant son ex-femme de lui avoir escroqué 15 000 euros.