Vers l’implosion du PJD ?
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Moins de 24 h après la démission de Mustapha Ramid du gouvernement, le maire de Fès a annoncé sa démission de la présidence du Conseil national du PJD. L’ancien ministre délégué au budget, Driss El Azami Idrissi quitte le navire PJD en raison de la situation de crise politique que traverse le parti, qu’il dit ne peut plus tolérer.
Au PJD, les démissions s’enchaînent sur fond de crise. Driss El Azami Idrissi, ancien ministre du gouvernement de Benkirane a présenté sa démission dans une longue correspondance adressée au chef du parti, Saâd Eddine El Othmani.
Dans cette lettre, l’ancien ministre a rappelé que « la confusion et les questions qui surgissent à chaque fois et restent sans réponse entre les prises de positions du parti et leur adéquation avec les principes affichés et le programme électoral ». Il confie qu’il ne peut plus « tolérer et comprendre, ni expliquer ou accepter ce qui se passe à l’intérieur du parti », car ne pouvant rien faire et ne voulant pas en être témoin », a précisé El Azami.
Pour l’ancien ministre, ses camarades ont transformé le Conseil national du parti en une tribune qui sert uniquement à calmer les esprits et absorber la colère des uns et des autres au lieu d’assumer son rôle comme la plus haute instance décisionnelle du PJD.
Quant au ministre d’État en charge des droits de l’Homme et des relations avec le Parlement, Mustapha Ramid, il a présenté, ce vendredi 26 février, sa démission de son poste ministériel au chef du gouvernement pour des raisons de santé. Certaines sources évoquent un différend avec El Othmani au sujet du Parlement et que le ministre pourrait revenir sur sa décision dans les prochains jours.
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