« Nous devons être conscients que le fait de ‘revenir à Dieu’ signifie que nous nous sommes éloignés de Lui dans certains aspects de notre vie. Nous devons donc retourner à Dieu, afin qu’Il guérisse nos blessures et nous compense pour notre épreuve. Mais nous devons également réfléchir en tant que nation pour déterminer si ce qui est arrivé est peut-être le résultat de nos péchés, de nos transgressions et de nos violations, non seulement au sens individuel, mais aussi au sens collectif et politique », a indiqué dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion de samedi, le secrétariat général du PJD.
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Le parti islamiste expliquera : « Car la question ne concerne pas seulement les transgressions individuelles, mais aussi les péchés, les transgressions et les violations dans le sens politique, présents dans la vie politique en général, les élections, les responsabilités, la gestion publique, et bien d’autres domaines. » Après avoir salué « le rôle central du roi (Mohammed VI) dans la gestion des conséquences de ce séisme », Abdelilah Benkirane, son secrétaire général, « a souligné ses réunions répétées ainsi que la rapidité, l’efficacité et la générosité avec lesquelles les décisions ont été prises pour soulager les habitants des régions directement touchées par ce séisme. »
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Le violent séisme du 8 septembre a fait plus de 2 900 morts, plus de 5 000 blessés et endommagé plusieurs infrastructures notamment 530 écoles et 55 internats. Plus de 300 000 personnes ont été affectées par la catastrophe, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).