
Saâdeddine El Othmani qualifié de « traître » par les islamistes algériens
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Le Maroc avant tout, et une fidélité sans faille au roi Mohammed VI, c’est la devise du PJD, servie par son secrétaire général, El Othmani, en réponse à ses détracteurs au sein du parti. Ces derniers lui reprochent d’avoir signé l’accord tripartite avec les États-Unis et Israël et cherchent à le destituer.
Selon le quotidien Assabah, les islamistes radicaux avaient incité les membres du conseil national à appeler à la tenue d’un congrès extraordinaire pour révoquer le chef du gouvernement et secrétaire général du PJD, Saâd-Eddine El Othmani. En réponse, celui-ci a déclaré que son parti s’est engagé à respecter la devise de la nation avant tout, et ne peut en aucun cas y renoncer, puisqu’il a toujours soutenu les dossiers afférents à la souveraineté nationale.
« Le parti restera fidèle au roi Mohammed VI, car il est le seul garant de l’unité nationale. Autant dire que nous continuerons à soutenir les efforts du pays dans la défense de la cause nationale, conformément aux principes et aux références du PJD », a-t-il martelé. Et le chef du gouvernement de poursuivre : « J’ai signé l’accord en tant que chef du gouvernement, car cela relève de ma responsabilité et vous savez très bien que les relations extérieures demeurent un domaine de souveraineté qui relève directement du roi. Ce faisant, le deuxième homme de l’État ne peut aucunement contredire la première personnalité de l’État, comme l’avait exprimé Abdelillah Benkirane… Dans la position où nous sommes (NDLR à la tête du gouvernement), nous ne faisons pas ce que nous aimons, mais ce que nous dicte la responsabilité du poste que nous occupons au sommet de l’État ».
À l’endroit du Hamas, de Hezbollah et des organisations islamiques, El Othmani souligne que le contenu du communiqué du palais royal confirme la position du Maroc dans son soutien indéfectible à la cause palestinienne.
Il a, par ailleurs, démenti avoir présenté sa démission ou menacé de le faire, comme moyen de pression sur le conseil national, afin que celui-ci reporte la tenue de sa session extraordinaire, balayant ainsi, l’existence d’une crise au sein de son parti, malgré la pétition signée par 1000 adhérents, pour la tenue d’un congrès extraordinaire du PJD, conclut le quotidien.
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