L’Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB) vient à nouveau de porter plainte contre le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne. Cette fois-ci, la plainte a été déposée devant des organisations internationales de défense des droits humains, pour violation persistante de la Constitution belge.
Cette nouvelle plainte intervient quelques jours après le jugement rendu par le tribunal de première instance de Bruxelles condamnant l’État belge pour avoir forcé le 15 décembre 2020, l’ancien président de l’EMB, Salah Echallaoui, à démissionner. En réaction à ce jugement rendu, le ministre de la Justice a déclaré mercredi, qu’il ferait appel de la décision et continuerait à s’attaquer aux « magouilles », rapporte la Dernière heure.
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Les mots utilisés n’ont pas plu à l’EMB qui a réagi aussitôt. « Même après que le ministre de la Justice a été condamné par le tribunal de première instance de Bruxelles pour une grave violation de la liberté de religion et de la liberté d’association, il persiste à insulter et à humilier ouvertement l’organe représentatif de l’islam de Belgique », a indiqué l’EMB. Pour l’organe, en parlant de « magouilles et de bavures », le ministre de la Justice « transgresse ainsi une fois de plus non seulement la décence mais aussi les règles constitutionnelles fondamentales ».
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Rappelons que Vincent Van Quickenborne avait appelé publiquement, début décembre 2020, à un renouvellement de tous les organes de l’Exécutif des Musulmans de Belgique, sur la base d’un avis émis par la Sûreté de l’État, accusant le Maroc d’avoir infiltré la Grande Mosquée de Bruxelles.