« Nous avons un grand savoir-faire dans ce domaine et Essaouira est riche de son histoire certes, mais aussi de son arrière-pays et des produits du terroir. Une occasion pour nos hôtes de partir en ces temps de Covid-19 dans un long voyage à la découverte d’autres facettes du Maroc profond », a déclaré le président du conseil provincial du tourisme d’Essaouira, Redwane Khanne. À l’instar de Marrakech et d’Agadir, les professionnels misent sur la période touristique qui démarre le 1ᵉʳ novembre en espérant la réouverture des frontières, sans oublier que la ville des alizées avait réalisé une saison estivale correcte, rapporte l’Economiste.
Durant le mois de mai, la ville avait pris les devants, en instaurant plusieurs mesures avec un label sanitaire pour l’ensemble des établissements hôteliers et restauration, une stratégie pour l’animation estivale, des packages et des choix à la carte pour les activités de divertissement, des voyages culinaires à travers des produits du terroir, des masques de protection locales offerts aux touristes et biens d’autres. L’objectif était d’attirer plus de touristes domestiques et leur procurer une destination attrayante et sécurisée sur le plan sanitaire. Une initiative par ailleurs réussie dont se sentent fiers les professionnels du secteur.
Le tourisme de niche a cependant besoin de l’aide des autorités et instances publiques, et des communes du tourisme pour aller loin. Les retombées économiques qui découlent de l’initiative sont importantes sur le développement rural ou le domaine de l’emploi.
Il faut noter qu’en ce qui concerne l’animation, Essaouira a amélioré son programme avec un calendrier comprenant un événement par semaine. Une feuille de route initiée par le CPTE et l’association Essaouira-Mogador programmant 21 rencontres festivals et forums, afin de revisiter le Maroc et découvrir les espaces les plus emblématiques du patrimoine culturel, historique et mémoriel de la ville, indique le journal.