Dans une tribune publiée lundi dans les colonnes du journal « Israël Hayom », Dore Gold a fait des révélations qui expliquent le récent acte diplomatique majeur des États-Unis en faveur du Maroc.
Le diplomate israélien a d’abord souligné que « les challenges sécuritaires qui se posent au Maroc et aux Marocains viennent d’abord de l’ancienne colonie espagnole au Sahara avec un mouvement de guérilla soutenu par l’Algérie, mais aussi par l’Iran qui cherche à se positionner dans la région », rapporte La Map.
Rappelant des faits graves dévoilés par le Maroc qui s’était basé sur des documents iraniens, M. Gold a évoqué le soutien fourni par Téhéran qui arme et entraîne le polisario par le biais du Hezbollah libanais. Le diplomate qui par ailleurs, est également président du Centre Jérusalem des affaires publiques, a affirmé qu’il a été prouvé que l’Iran fournissait des missiles SAM-9 et SAM-11 aux séparatistes, ajoutant que cette situation avait obligé le Maroc à suspendre ses relations diplomatiques avec l’Iran.
Sous un autre angle, M. Gold a relevé que « Les Iraniens ont aussi mené des tentatives de convertir des Africains sunnites au Chiisme, ce qui a exacerbé les relations entre Téhéran et un bon nombre de pays sunnites », ajoutant que « lors de ces épisodes, il y avait une série de leçons pour l’Occident ». D’après lui, il était clair que le Polisario, loin d’être un mouvement de libération nationale méritant un soutien global, « était une organisation qui n’a aucun problème pour tisser des liens avec le réseau terroriste mis en place par l’Iran au Moyen-Orient et en Afrique ».
« Quand le polisario a décidé de travailler avec l’Iran, une décision a été prise pour reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara », a révélé l’ancien diplomate israélien.