L’étudiante avait été arrêtée dans un premier temps par la brigade antigang de Salé pour trafic de stupéfiants avant d’être poursuivie en état de liberté provisoire, après des plaintes contre elle pour tapage nocturne, prostitution et nuisance olfactive, rapporte Assabah. Elle a été par la suite soupçonnée d’être impliquée dans un réseau international de proxénétisme qui accueille de nombreux étrangers. Des soupçons confirmés après l’analyse des deux téléphones portables de l’accusée au laboratoire technique et scientifique de la DGSN.
A lire : Des étrangers et des Marocaines arrêtés pour prostitution à Marrakech
Il ressort des investigations que d’importantes sommes d’argent ont été virées sur le compte de la mise en cause, que celle-ci avait voyagé avec un Saoudien qui l’entretenait en Turquie et dans des pays asiatiques. Aussi, avait-elle noué des relations avec un Koweitien qui lui rendait visite fréquemment au Maroc. À Salé, l’accusée avait loué deux appartements pour recevoir ses clients et organiser des soirées arrosées.
La Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) de Casablanca l’a déférée devant le procureur du roi près du tribunal de première instance de Salé. L’étudiante a été placée en détention préventive dans la prison d’Al Arjat, après le rejet de demande de libération sous caution.