Agadir : un MRE arrêté pour polygamie
Un Marocain résidant en France a été arrêté pour s’être remariée avec une jeune femme demeurant dans la région de Taliouine, sans l’autorisation de son épouse.
Avec la complicité d’un auxiliaire d’autorité actuellement déféré devant le procureur du roi près du tribunal de première instance de Salé pour escroquerie, un Saoudien a épousé une étudiante devant deux faux adouls.
L’étudiante avait fait la connaissance du Saoudien d’origine yéménite par le biais d’un auxiliaire d’autorité en vue d’un mariage, rapporte Assabah. Celui-ci avait présenté deux individus aux parents de la jeune femme comme étant des adouls assermentés auprès du tribunal de première instance de Salé.
Le couple vivait dans une maison à Kénitra et a eu une fille. Du jour au lendemain, le faux mari quitte le Maroc sans informer au préalable sa compagne. Celle-ci l’avait appelé maintes fois. Sans réponse. Les deux faux adouls, eux, avaient entre-temps disparu après avoir reçu d’importantes sommes d’argent de la part du Saoudien. Mais les procédures d’enregistrement de l’acte de mariage au tribunal de Salé n’ont pas été effectuées.
La jeune femme découvre alors que l’acte de mariage était falsifié et porte plainte contre le moqqadem. Celui-ci a été interpellé. Lors de son audition devant le procureur du roi près du tribunal de première instance, il a refusé de dénoncer ses deux complices. Il sera déféré en état d’arrestation pour escroquerie. Un avis de recherche a été par ailleurs lancé à l’encontre du Saoudien et a été diffusé dans les ports et les aéroports du Maroc.
Aller plus loin
Un Marocain résidant en France a été arrêté pour s’être remariée avec une jeune femme demeurant dans la région de Taliouine, sans l’autorisation de son épouse.
Des dizaines de Marocaines aux Pays-Bas ont été victimes d’une escroquerie orchestrée par Brahim M., un Maroco-néerlandais qui leur avait promis le mariage. L’escroc présumé a...
Il y a quelques jours, Rabia H., 29 ans, et originaire de Genk (Limbourg) disparaît sans laisser d’autres traces, que sa voiture retrouvée dans le canal Albert. Même si les...
Un vendeur de poissons à Casablanca a été autorisé, la semaine dernière, à vivre avec ses deux femmes sous le même toit. Le juge d’instruction près le tribunal de première...
Ces articles devraient vous intéresser :