43 étudiants marocains intègrent l’école polytechnique en France

17 septembre 2020 - 11h20 - France - Ecrit par : G.A

L’école polytechnique en France a ouvert ses portes et accueille les étudiants malgré le contexte actuel marqué par la crise sanitaire que traverse le monde. Au nombre des 300 étudiants étrangers de cette école, 43 viennent du Maroc et s’adaptent tant bien que mal aux circonstances actuelles.

Après la Chine, le Maroc est la deuxième nationalité la plus représentée au sein de cette école prestigieuse. La France étant l’un des pays les plus touchés par la pandémie du coronavirus, l’école a décidé d’alterner l’enseignement présentiel et le distanciel. Selon Gaelle le Gof, directrice des relations internationales de l’X, les cours magistraux se feront à distance, les travaux dirigés et les cours en effectifs réduits se feront en présentiel. Face à la menace de contamination encore présente, l’école a mis en place des modèles pédagogiques innovants dans le respect des mesures sanitaires, rapporte Maroc Diplomatique.

Kenza est en première année du Master STEEM (Energy Environment : Science Technology and Management). Elle explique que quitter le Maroc pour la France n’a pas été une mince affaire. Elle se réjouit d’avoir pu braver les difficultés. Mais elle est triste de ne pouvoir profiter de l’ambiance d’une rentrée normale. « Je me réjouissais à l’idée de rencontrer ma promotion et de créer des liens d’amitié avec tout le monde, il y aura sûrement des étudiants qui ne seront pas sur le campus les premières semaines, ce qui est un peu atypique par rapport à une rentrée en temps normal », dit-elle.

Quant à Ines Benbrahim, elle est en première année du programme Bachelor of Science. Elle aussi souligne que se rendre en France était régi par de nombreuses conditions (autorisation exceptionnelle de la préfecture, visa étudiant, test PCR…). Malgré ces contraintes, elle a pu se rendre sur le campus à temps pour les formalités administratives complémentaires et autres tâches.

Contrairement à Kenza, Inès pense que le contexte inédit ne l’empêche pas de profiter de cette expérience extraordinaire .« Je ressens une certaine différence par rapport au fait de ne pas pouvoir avoir cours en amphithéâtre ou en classe, mais cela ne donne lieu à aucun manquement. Grâce aux efforts d’adaptation de l’équipe pédagogique et des étudiants, tout se déroule correctement », a-t-elle ajouté.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Education

Aller plus loin

Les banques françaises s’arrachent les ingénieurs financiers marocains

Le magazine Marianne a consacré un article aux ingénieurs marocains pour non seulement saluer leur succès mais aussi pour vanter la qualité des formations en mathématique qu’ils...

École Polytechnique de Paris : les Marocains prouvent leur excellence

Les Marocains ont encore excellé cette année au concours d’entrée à l’École Polytechnique de Paris. Quelque 41 Marocains sur 60 élèves étrangers de la filière des Classes...

L’École polytechnique de Paris mise sur les énergies renouvelables du Maroc

Les énergies renouvelables du Maroc séduisent au-delà des frontières. L’École polytechnique (l’X) de Paris a annoncé jeudi un accord de partenariat signé en avril 2020 entre...

Oumaima El Mansouri est la gagnante de «  Ma thèse en 180 secondes  » (vidéo)

Doctorante à l’Institut Polytechnique de Toulouse, Oumaima El Mansouri vient de remporter le concours « Ma thèse en 180 secondes » organisée par France 3 Occitanie,...

Ces articles devraient vous intéresser :

L’arabe obligatoire dans une école en Belgique

Un établissement catholique flamand propose un cours d’arabe obligatoire à ses élèves de dernière année, une initiative inédite en Belgique.

Maroc : indignation après l’assassinat d’une enseignante par un élève

Au Maroc, la Fédération nationale de l’enseignement (FNE, affiliée à l’Union marocaine du travail) appelle à une mobilisation forte et immédiate après l’agression violente d’une enseignante par un élève ayant entraîné la mort de celle-ci.

Quand la rentrée scolaire pousse les Marocains à l’endettement

L’approche de la rentrée scolaire et la fin des vacances d’été riment souvent avec le recours aux prêts bancaires devant permettre aux parents marocains de subvenir aux besoins de leurs enfants. Et, les banques se livrent une concurrence très forte.

Maroc : Vent debout contre le français à l’école

Au Maroc, un regroupement d’enseignants, d’étudiants et d’élèves s’oppose à l’enseignement des matières scientifiques en français dans les écoles publiques, dénonçant une violation de la Constitution et des textes régissant le secteur de l’éducation.

Maroc : des notes trop gonflées dans les écoles privées ?

Au Maroc, le phénomène des « notes gonflées » continue de sévir dans des écoles privées. C’est du moins le constat fait suite à la fuite de certains relevés de note sur les réseaux sociaux après la publication des résultats du BAC 2024.

Maroc : un manuel scolaire aux couleurs "LGBT" fait polémique

Le Parti de la justice et du développement (PJD) a demandé le retrait des manuels scolaires dont les couvertures sont aux couleurs du drapeau LGBT.

Au Maroc, les élèves fêtent la fin d’année scolaire en déchirant leurs cahiers

Au Maroc, des scènes des élèves déchirant leurs cahiers et livres pour annoncer la fin de l’année scolaire, se sont reproduites.

Maroc : constat inquiétant pour les élèves

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié les résultats du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) pour 2022, révélant des difficultés majeures dans l’apprentissage au sein de l’école...

Une bonne nouvelle pour les enseignants marocains

La Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation-formation a augmenté le montant des crédits immobiliers accordé aux enseignants dans le cadre de son programme d’aide au logement IMTILAK, lancé en 2019.

Maîtrise de l’anglais : le Maroc à la traîne

Alors que les Marocains délaissent de plus en plus le français pour l’anglais, le Maroc est encore à la traîne quant à la maitrise de langue de Shakespeare.