Les Marocains, première communauté étudiante en France
Les étudiants marocains continuent d’avoir une forte présence en France malgré la crise sanitaire et ses nombreuses conséquences.
L’école polytechnique en France a ouvert ses portes et accueille les étudiants malgré le contexte actuel marqué par la crise sanitaire que traverse le monde. Au nombre des 300 étudiants étrangers de cette école, 43 viennent du Maroc et s’adaptent tant bien que mal aux circonstances actuelles.
Après la Chine, le Maroc est la deuxième nationalité la plus représentée au sein de cette école prestigieuse. La France étant l’un des pays les plus touchés par la pandémie du coronavirus, l’école a décidé d’alterner l’enseignement présentiel et le distanciel. Selon Gaelle le Gof, directrice des relations internationales de l’X, les cours magistraux se feront à distance, les travaux dirigés et les cours en effectifs réduits se feront en présentiel. Face à la menace de contamination encore présente, l’école a mis en place des modèles pédagogiques innovants dans le respect des mesures sanitaires, rapporte Maroc Diplomatique.
Kenza est en première année du Master STEEM (Energy Environment : Science Technology and Management). Elle explique que quitter le Maroc pour la France n’a pas été une mince affaire. Elle se réjouit d’avoir pu braver les difficultés. Mais elle est triste de ne pouvoir profiter de l’ambiance d’une rentrée normale. « Je me réjouissais à l’idée de rencontrer ma promotion et de créer des liens d’amitié avec tout le monde, il y aura sûrement des étudiants qui ne seront pas sur le campus les premières semaines, ce qui est un peu atypique par rapport à une rentrée en temps normal », dit-elle.
Quant à Ines Benbrahim, elle est en première année du programme Bachelor of Science. Elle aussi souligne que se rendre en France était régi par de nombreuses conditions (autorisation exceptionnelle de la préfecture, visa étudiant, test PCR…). Malgré ces contraintes, elle a pu se rendre sur le campus à temps pour les formalités administratives complémentaires et autres tâches.
Contrairement à Kenza, Inès pense que le contexte inédit ne l’empêche pas de profiter de cette expérience extraordinaire .« Je ressens une certaine différence par rapport au fait de ne pas pouvoir avoir cours en amphithéâtre ou en classe, mais cela ne donne lieu à aucun manquement. Grâce aux efforts d’adaptation de l’équipe pédagogique et des étudiants, tout se déroule correctement », a-t-elle ajouté.
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