De jeunes Marocains, influenceurs, artistes et personnalités sont à l’origine d’une initiative visant à soutenir les familles dans le besoin en cette période de ramadan, mais aussi à les aider à éponger leurs dettes.
La fatwa autorisant "la peine de mort contre le musulman qui renonce à sa religion", fait polémique au Maroc, où elle sera bientôt portée devant le Parlement par Abdelatif Ouahbi, député du Parti Authenticité et Modernité. La session devrait se tenir en présence du ministre de la Justice Mustapha Ramid et du ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Taoufiq.
Les députés veulent interpeller Ahmed Taoufiq sur ces "fatwas dangereuses" et menaçant l’intégrité physique et la sécurité spirituelle des Marocains, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum. Mustapha Ramid devra lui répondre à des questions sur la politique de son département, face à la recrudescence d’appels à la violence, après la promulgation de telles fatwas.
C’est avec la publication d’un recueil d’avis juridiques par le Conseil des Oulémas du Maroc, à la demande de la Délégation interministérielle des droits de l’Homme, que la fatwa, datant de plus d’un an, a été communiquée au grand public.
D’après des observateurs, il s’agirait là d’une manœuvre politique du Parti Justice et Développement, qui tente de rappeler tant bien que mal sa vocation islamiste, et veut analyser par la même occasion l’impact qu’aurait une telle mesure sur l’opinion publique.
Vendredi 19 avril à la mosquée Ouhoud à Safi, un prêche consacré à la liberté de culte donné en présence du Roi Mohammed VI, rappelait encore une fois que le Commandeur des Croyants est seul habilité au Maroc à statuer dans ce genre de dossiers. "Ce n’est pas pour rien que l’Imam a souligné devant le Roi, qu’il n’y avait pas de contrainte en religion", relève pour sa part un théologien interrogé par Bladi.net.
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