Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, le juge d’instruction en charge de cette affaire a demandé que des investigations détaillées soient menées afin qu’il n’y ait aucune zone d’ombre. L’affaire a éclaté suite à la diffusion d’une vidéo dans laquelle la victime soutient avoir été violée par le parlementaire durant l’été 2020.
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Le député aurait fait pression sur la victime, membre de l’organisation de la jeunesse du part, mais l’affaire s’est ébruitée. Certains membres de la même organisation y ont vu une opportunité de se faire de l’argent et ont fait chanter le parlementaire. Selon le quotidien, ils lui auraient extorqué des sommes importantes.
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Le parlementaire pensait être tiré d’affaire, mais c’est sans compter avec la détermination du procureur qui a décidé d’examiner de plus près le désistement de la jeune femme, et exigé l’ouverture d’une enquête pour connaître les raisons pour lesquelles la victime a déposé une plainte et l’a ensuite retiré.
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Après audition du député, le tribunal de première instance s’est penché sur l’affaire. Pour le procureur général, il n’y a pas eu viol avec violence, mais abus sexuels multiples sur une mineure. C’est donc de cette accusation que répondra le député RNI dans un mois.