L’objectif de cette initiative est de présenter des recommandations et des conclusions afin de renforcer l’arsenal juridique dans le sens d’une plus grande protection des victimes d’agressions sexuelles avant, pendant et après le procès, écrit l’association.
Prenant conscience de la réalité tragique des victimes d’abus sexuels, que ce soit sur le plan des conditions de jugement, que sur le plan du traitement réservé par les médias et les réseaux sociaux, l’AMDV cherche à se déployer pour promouvoir le mot d’ordre « stop au silence », en agissant avec ses partenaires associatifs et institutionnels ouvrant dans la défense des droits humains.
Cette campagne nouvelle permettra de « de briser le mur du silence et d’encourager les victimes à dénoncer ces crimes, tout en les aidant et en les soutenant sur les plans juridique et social », a-t-elle souligné.
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Pour Aicha Guella, avocate et présidente de l’AMDV, l’objectif essentiel de cet événement est d’encourager les victimes à déclarer et dénoncer les abus sexuels qu’elles subissent et à encourager la société à accepter de parler des abus sexuels et à défendre les droits des victimes à l’encontre de l’impunité.
Et de poursuivre que « des personnes essaient de défendre les droits des accusés, pour politiser des dossiers parce que les accusés sont des célébrités. Cela ne va servir ni les droits des victimes, ni les droits des accusés, ni le procès équitable ».