Le mouvement de débrayage concerne la coordination réunissant les sections sectorielles affiliées aux centrales syndicales (UMT, UGTM, CDT, UNTM et FDT). Il est prévu pour durer 72 heures, et pourra être prolongé, avaient-elles prévenu.
Ces professionnels dénoncent « la négligence totale » du gouvernement face à la hausse des prix du carburant. Selon eux, le prix du gasoil pèse fortement sur le coût du transport. La facture de carburant pour transporter un chargement de 19 tonnes de tomates d’Agadir à Casablanca a augmenté de 2 000 dirhams, a confié le secrétaire général de l’Organisation démocratique des transports et de la logistique multimodale, Mustapha Chaoune.
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D’autres revendications avaient également été brandies par les syndicats de transporteurs, notamment le renouvellement de la flotte, le diesel professionnel (vente de diesel aux professionnels du secteur du transport routier à un tarif préférentiel compte tenu de la nature de leur travail), la carte professionnelle des chauffeurs, et la formation continue et accélérée, à la charge du ministère, au profit des conducteurs ayant déjà une formation professionnelle.
Par ailleurs, la Fédération du transport et de la logistique a annoncé ne pas être concernée par la grève, évoquant la poursuite du dialogue entamée avec les autorités, afin de trouver des solutions aux problèmes soulevés.