Vinicius Junior : du racisme en Espagne, de l’amour au Maroc
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Racisme, homophobie, sexisme sont les maux qui minent encore le football amateur belge. À l’Union belge, plusieurs actions dont des campagnes de sensibilisation et la mise en place de groupes de travail et d’une juridiction interne, sont menées pour mettre fin à ces mauvaises pratiques.
Les cas de racisme et de violence persistent dans le football amateur belge. En février, le tribunal correctionnel de Dinant a condamné un jeune joueur de football de Provinciale 1 à une peine de travail de 60 heures. En novembre 2019, le joueur de l’équipe de Biesme a donné un coup de tête au capitaine de l’équipe de Chevetogne, lui causant une fracture du nez et une commotion cérébrale. À l’audience, le joueur de Biesme dit avoir « perdu les pédales » après avoir été victime d’insultes racistes de la part des supporters. Le joueur risque six mois de prison en cas de non-exécution de la peine de travail.
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Un match entre FC Dampoort et Oostakker, deux clubs de division inférieure (Provinciale 4), a dégénéré en février, conduisant à une intervention de la police pour mettre fin à la bagarre générale entre les joueurs des deux équipes gantoises. En cause, un penalty sifflé pour Oostakker à quelques minutes de la fin du match, ce qui a provoqué la colère des joueurs de l’équipe adverse. Les cartons rouges donnés par l’arbitre n’ont pas réussi à les calmer. Selon certains témoignages, la bagarre a éclaté après qu’un joueur a insulté un autre de l’équipe adverse qui a réagi en lui donnant une gifle, rapporte Dernière Heure.
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Consciente du phénomène, l’Union belge de football a lancé début mars une campagne de sensibilisation « Come Together » pour lutter contre la discrimination et le racisme qui, selon Samia Ahrouch, responsable de l’inclusion de l’Union, sont « bien souvent le point de départ des actes de violence sur les terrains et en dehors ». « Ce qui se passe dans le monde du football n’est que le reflet de ce qui existe au sein de la société. Après le Covid, les signalements pour des cas de violences verbales et de racisme ont explosé. Nous avons commandé une étude à la KULeuven et le résultat était assez effarant : un jeune joueur sur trois est victime de discrimination, principalement de « body shaming" », explique-t-elle.
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Un plan d’action a été mis en place et a permis l’avènement de la Chambre nationale pour la lutte contre la discrimination et le racisme, une sorte de tribunal interne créé en 2021. La Chambre est composée d’un juriste qui fait office de juge, assisté de deux experts. « La Chambre peut décider de sanctions comme des suspensions, des amendes destinées aux clubs ou imposer des matchs à huis clos. Mais nous refusons la logique du « punir pour punir », car l’objectif est, in fine, de tendre vers un changement des comportements qui mènent aux violences verbales et physiques », détaille Samia Ahrouch.
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