Forbes met Bassima Hakkaoui dans l’embarras

20 décembre 2012 - 00h28 - Maroc - Ecrit par : Jalil Laaboudi

Aucune ONG marocaine ne figure sur le dernier classement du magazine américain Forbes, des associations de bienfaisance les plus transparentes au niveau du monde arabe.

Au total, 2050 associations de 11 pays arabes figurent sur la liste de Forbes, notamment des ONG d’Arabie Saoudite, de Palestine, de Jordanie, des Emirats Arabes Unis, etc.

Le Maroc lui n’y figure pas. Le ministère du Développement social, de la Femme, de la Famille et de la Solidarité, dirigé par Bassima Hakkaoui, aurait refusé de soumettre la liste des associations marocaines et leurs données financières, affirme Forbes.

Mercredi, Bassima Hakkaoui a démenti dans un communiqué avoir été sollicitée par Forbes. Son département aurait publié un livret sur l’attribution de subventions par son ministère, contenant également la liste des associations subventionnées par son département et les montants qui leurs sont alloués.

Au Maroc, l’Etat accorde annuellement neuf milliards de dirhams à 50.000 associations de la société civile. En 2007, une étude du Haut commissariat au plan, avait démontré que 97% des associations refusaient de dévoiler leurs comptes à l’Etat. En avril dernier El Habib Choubani, ministre chargé des relations avec le parlement, avait lui accusé plusieurs associations marocaines de blanchiment d’argent.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Classement - Associatif - Bassima Hakkaoui - Fraude - Forbes - Ministère de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social

Ces articles devraient vous intéresser :

La douane marocaine en alerte

Les services de contrôle central de l’administration générale des douanes et des impôts indirects en coordination avec les banques renforcent les opérations de surveillance aux points de passage frontaliers et des aéroports concernant les transactions...

Immobilier au Maroc : le fisc marocain en alerte

L’existence de nouvelles pratiques frauduleuses a poussé les services de contrôle de la Direction générale des impôts (DGI) à intensifier leurs inspections fiscales à l’encontre de plusieurs promoteurs immobiliers et entreprises spécialisées dans la...

Le Maroc impose le paiement électronique pour lutter contre la fraude foncière

À compter du 14 avril 2025, l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC) imposera le paiement électronique pour les frais de conservation immobilière. Objectif, renforcer la transparence dans les...

Maroc : la douane marocaine détecte une grosse fraude

Des réseaux exploitent des personnes souffrant de troubles mentaux comme gérants de sociétés fictives créées pour importer des marchandises en contournant la douane.

Crédits immobiliers : un scandale secoue une grande banque à Casablanca

Les services de contrôle interne d’un grand groupe bancaire basé à Casablanca ont découvert des irrégularités dans l’octroi de crédits immobiliers à certains clients. Des directeurs d’agences commerciales, responsables de la clientèle et analystes de...

Maroc : des centres pour former les futurs mariés

Aawatif Hayar, la ministre de la Solidarité, de l’intégration sociale et de la famille, a annoncé vendredi le lancement, sur l’ensemble du territoire du royaume, de 120 centres « Jisr » dédiés à la formation des futurs mariés sur la gestion de la...

Maroc : les nouvelles mesures fiscales dévoilées

Le gouvernement d’Aziz Akhannouch a déposé au Parlement samedi le projet de loi de finances pour 2025. Les mesures fiscales proposées visent à simplifier les procédures douanières et à intensifier la lutte contre la fraude.

Maroc : l’Etat traque les fraudeurs

Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a mis en garde les fraudeurs du Registre social unifié qui fournissent de fausses données aux services compétents afin de bénéficier de l’aide directe de 500 dirhams.

Maroc : ils paient les dettes des plus pauvres

De jeunes Marocains, influenceurs, artistes et personnalités sont à l’origine d’une initiative visant à soutenir les familles dans le besoin en cette période de ramadan, mais aussi à les aider à éponger leurs dettes.

L’Office des changes traque certains riches

Des Marocains fortunés sont dans le viseur de l’Office des changes. Ces derniers auraient acheté des montres et bijoux de luxe dans des enseignes en France et au Luxembourg, sans déclaration préalable aux frontières, en violation de la législation...