La fortune d’Aziz Akhannouch fait jaser

Le ministre marocain de l’agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, occuperait la 8ᵉ place dans le classement des 15 personnes les plus riches d’Afrique. Ce classement est démenti par le Directeur Général de la filiale Afriquia, Saïd El Baghdadi, qui le qualifie de hasardeux, fantaisiste, ne tenant pas compte de la réalité.

L’opérateur économique et homme politique marocain, Aziz Akhannouch serait à la tête d’une fortune colossale de 3,5 milliards de dollars. Cette information publiée par le magazine Forbes serait sans fondement. Saïd El Baghdadi s’étonne de lire une telle chose.« On ne peut qu’être ahuri par les données communiquées par le magazine Forbes. Il est complètement saugrenu d’avancer des chiffres aussi hasardeux et surréalistes, et de s’amuser en plein contexte de crise à distribuer des millions et des milliards à droite et à gauche ».

Il souligne que depuis le début de la crise pandémique, le groupe Akwa traverse comme bon nombre d’entreprises, une phase difficile. Incontournable sur le marché des hydrocarbures au Maroc, Afriquia a, par exemple, vu son chiffre d’affaires baisser de 50% en avril dernier et cette baisse se cumule à −20% à ce jour, malgré la fin de la période de confinement, précise le premier responsable, tout en ajoutant qu’il en est ainsi pour les autres filiales du groupe.

Les autres affaires de la famille Akhannouch sont logées à la même enseigne par ces temps de covid-19. « De ce que j’en sais, le groupe Aksal, eu égard à sa principale activité, a été également impacté par cette crise. Le centre commercial Morocco Mall, malgré sa réouverture, après trois mois de fermeture accompagnée du non-paiement de loyers, accuse des baisses importantes de son chiffre d’affaires », indique le Directeur général d’Afriquia.

Pour lui, on ne peut être que choqué que de telles insinuations surgissent dans un contexte économique aussi morose et délicat. «  L’ensemble des informations communiquées nous dépassent, et nous en sommes à nous demander comment un organisme qui se prend au sérieux peut laisser échapper de telles énormités », ajoute-t-il.