Le Français poursuivi pour “escroquerie” et « usage illégal de cryptomonnaie » a vu sa condamnation à 18 mois de prison ferme et à une amende d’environ 3,4 millions d’euros prononcée en première instance confirmée par la Cour d’appel de Casablanca.
« Normalement, la peine a été confirmée dans son ensemble y compris les dédommagements », a précisé Mohamed Aghanaj, l’avocat du Français Thomas Clausi, ajoutant que son client, poursuivi pour “escroquerie” et « paiement avec une monnaie étrangère sur le territoire marocain », notamment pour avoir utilisé des bitcoins pour s’acheter une voiture de luxe, a encore un mois et quelques jours à passer en prison.
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Tout est parti de deux plaintes visant Clausi dans un pays, où l’usage d’une cryptomonnaie relève, selon les douaniers, du transfert illégal de fonds. Une plainte pour “escroquerie” déposée par une Française résidant à Casablanca. Celle-ci a accusé le Français originaire de Moselle installé au Maroc avec le projet de créer, selon son père, une néobanque en Afrique de lui avoir vendu une Ferrari contre un paiement en bitcoin d’une valeur de 400 000 euros. La seconde plainte a été déposée par un Marocain. Celui-ci a accusé le Français de l’avoir escroqué en lui donnant un chèque sans provision au nom d’une tierce personne – obtenu par le jeune Français en échange de bitcoins - pour s’offrir trois montres de luxe.