Ce durcissement des procédures d’obtention de visas pour les chauffeurs de camions TIR handicapent les exportations de denrées périssables, rapporte le journal Les Inspirations Eco, qui fait cas de plus de 350 visas refusés rien pour le mois d’octobre.
Il s’agit « des transporteurs de la région Souss-Massa ainsi que ceux des régions du Sud du Maroc qui font face au refus systématique de l’octroi de visas à leurs chauffeurs professionnels en particulier de la part des services consulaires français », fait savoir le journal, ajoutant que leurs « camions sont immobilisés, non pas à cause de l’absence de la demande, mais en raison de la pénurie en chauffeurs disposant de visas pour l’acheminement des produits frais et périssables vers le marché communautaire européen ».
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Pour contourner la situation, les professionnels ont trouvé comme solution l’optimisation des trajets entre les deux rives de la méditerranée avec des chauffeurs disposant de visas Schengen. Mais ils font aussi appel à d’autres services consulaires (Espagne, Italie, Pays-Bas, Portugal et Belgique) pour la facilitation de l’octroi de visas. Les routiers assurent que les services consulaires espagnols et hollandais ont été parmi les premiers à répondre favorablement.